1. |
Requiem for Mimosa
03:51
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Seul dans sa tête, dans la tempête
Seul dans son monde, la bête immonde
Perdu, foutu, fichu pour fichu
Sans éclairage, t’es dans les nuages
Monte au gratte-ciel, parle au soleil
Sans horizon, c’est la prison
Pas d’élégance, sans espérance
C’est le grand soir, y’a plus d’espoir
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
On était quatre, en bord de Sarthe
Y’avait Crayon et tes démons
Faut du courage, et un peu d’rage
Pas manquer d’air pour s’foutre en l’air
Seul dans sa tête, les jours de fêtes
Seul dans sa tombe, dans les décombres
T’as disparu, t’as changé rue
Pose ton calibre, t’es enfin libre
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
Perdu, foutu, fichu pour fichu
La bête immonde, la bête immonde
Pas manquer d’air pour s’foutre en l’air
Pas manquer d’air pour s’foutre en l’air
La bête immonde
I remember you
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2. |
L'acide
03:56
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De l'acide dans les veines
La vie se déchaîne
Ça fait mille raisons
Pour t'envoyer ce poison
Tu cherches à oublier
Ceux qui t’ont abîmé
Tu meurs à petit feu
Mais loin loin des yeux
Des images plein la tête
Tu n'as que des défaites
Et tu sais bien que ce soir
Tu ne verras que du noir
Des larmes plein le corps
Qui te forcent encore
A prendre ce poison
Mais loin loin des cons
Dans tes rêves forcés
T'es resté prisonnier
Et tu sais bien qu'un matin
Ton cœur ne dira plus rien
A tes anciens espoirs
Tu continues de croire
Dans ta boite en sapin
Mais loin loin des tiens
Dans ton monde macabre
Il n'y a plus un arbre
Et tu sais bien maintenant
Que ta vie c'est le néant
Ton âme s'est envolée
Avant d'avoir existé
Et tu tombes à genoux
Mais loin loin de nous
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3. |
Le veau d'or
04:46
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Se vouer à tous les saints
Sans jamais en toucher aucun
Laisse-moi entrer dans ton jardin
Goûter des supplices sans fin
Se vouer à tous les saints
Sans jamais en toucher aucun
Laisse-moi entrer dans ton jardin
Goûter des supplices sans fin
Lorsque tu m’ouvres ta porte
Quand la chair est la plus forte
S’agenouiller devant le veau d’or
Sous une pluie de météores
C’est ton parfum qui s’évapore
Comme ton désert que j’explore
Lorsque tu m’ouvres ta porte
Quand la chair est la plus forte
Tirer le diable par la queue
Ça rend rarement joyeux
Sans être irrévérencieux
C’est un corps à corps délicieux
Lorsque tu m’ouvres ta porte
Quand la chair est la plus forte
M’approcher de ton buisson ardant
Souffler sur les braises en priant
Je frémis lorsque l’incendie se répand
Il est trop tard pour être prudent
Lorsque tu m’ouvres ta porte
Quand la chair est la plus forte
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4. |
Immortelle
04:16
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Il avait cru vivre sans elle, il avait cru et pas su
Il avait dû voler sans ailles, il avait dû et pas pu
Il avait vu des merveilles, il avait vu et pas cru
Il avait lu ses poèmes, il avait lu, pas lu
Elle était brune, charnelle, elle était belle, telle quelle
Elle était très sensuelle, elle était si rebelle
Elle était spirituelle, elle était si réelle
Elle était fusionnelle, mais c’était elle, c’était elle
Il avait su y faire, il avait su lui plaire
Il avait plu dans l’air, il a retouché terre
Il avait trop souffert, il a vécu l’enfer
Il avait dû s’extraire, il est parti en mer
Elle était comme l’étincelle, un bijou sans pareil
Elle était le pont, la passerelle, elle était son échelle
Elle était essentielle, son refuge, sa chapelle
Elle était sans pareil, elle était immortelle
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5. |
Bombyx
04:26
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Tu joues ta chrysalide infecte
Ta Vénus aux yeux d’insecte
Lovée dans un cocon de soie
Tu déploies enfin tes ailes
Sans te soucier de l’essentiel
Pourquoi sortir de chez toi
Ta larve cache des trésors
Je changerai le plomb en or
Ta deuxième vie s’achève
Qu’elle est triste ta vie
Une lente agonie
Quelle est triste ta vie
Tu t’envoles la nuit
Tu seras la reine de mon jardin
Peuplé de fleurs aux mille parfums
Ta destinée est un grand rêve
Le héros demande une trêve
Fini le pays des merveilles
Ne t’accroche pas aux branches
Ta destinée c’est l’usine
L’arbre en pleure toute sa résine
Enfile tes habits du dimanche
Qu’il est triste ton monde
Un avnir si sombre
Qu’il est triste ton monde
Une âme et une ombre
Pas d’eau bouillante, pas de bain
Ton corps n’en a pas besoin
Pour faire sa métamorphose
Tu joues ta chrysalide infecte
Ta Vénus aux yeux d’insecte
Lovée dans un cocon de soie
Tu déploies enfin tes ailes
Sans te soucier de l’essentiel
Pourquoi sortir de chez toi
Qu’elle est triste ta vie
Une lente agonie
Quelle est triste ta vie
Tu t’envoles la nuit
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6. |
La plage
06:46
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Le soleil caresse les peaux
C’est encore l’été, il fait chaud
On prend le frais au bord de l’eau
Je rêve d’une vie sur un bateau
On est sur le sable, allongé
Toute la journée à buller
Ou du côté des rochers
Dans la mer, enfin se baigner
La plage n’a plus son goût de miel
Il est loin le vol des colombes
Elles se sont brûlées les ailes
Sous la chaleur des bombes
Les coquillages, les oursins
Les herbes sauvages, les embruns
L’air est saturé de parfums
Je veux cette saison sans fin
Sur ton corps, l’eau ruissèle
Je veux cette douceur perpétuelle
Sur tes lèvres un peu de sel
Je rêve d’une vie dans un hôtel
La plage n’a plus son goût de miel
Il est loin le vol des colombes
Ya la mort qui vient du ciel
Les enfants meurent sous les bombes
Sous les palmiers y a une Madone
Les cheveux mouillés, elle frissonne
Avec tout le mal qu’elle se donne
Je suis prêt à croquer la pomme.
La foule a déserté la plage
Les sons en sourdine se propagent
Le crépuscule sur le rivage
Dessine un somptueux éclairage
La plage n’a plus son goût de miel
Il est loin le vol des colombes
Elles se sont brûlées les ailes
Sous la chaleur des bombes
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7. |
La bombe
04:09
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Quand tu ris, quand tu pries, quand tu regardes de la vie
Quand tu pars, dans le noir, devant Dieu et les regards
Qui fantasment, sur ton être, aspirés par ta silhouette
A la quête, de ton ombre, hypnotisés par une bombe
Quand le ciel, te rappelle, que tu es une demoiselle
Que la cour et l’amour, apparaitront bien un jour
Que les larmes, sont tes armes, et font partie de ton charme
Qu’un sourire, même un rire, ne pourront pas se détruire
Que la rue, le trottoir, s’arrêteront, un jour, un soir
Que l’avenir, c’est partir, Marrakech ou Agadir
Que c’est beau, de rêver, de pouvoir tout effacer
Tu seras, bien là-bas, c’est tranquille, c’est chez toi
Oublié, ton passé, t’as fini par y’arriver
T’es heureuse, dans la Creuse, dans une rivière boueuse
Où t’as pris, ton élan, c’était le début du printemps
Ta voiture, sans armure, s’est jetée à vive allure
Quand tu pleures, quand tu meures, quand tu souffres de douleur
Quand le temps, se suspend, et que la lumière se rend
Que le ciel, s’assombrit, se remplit de rage et cri
Que la lune, se rend compte, qu’elle va recevoir une bombe
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8. |
Requiem for Mimosa II
03:35
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Seul dans sa tête, dans la tempête
Seul dans son monde, la bête immonde
Perdu, foutu, fichu pour fichu
Sans éclairage, t’es dans les nuages
Monte au gratte-ciel, parle au soleil
Sans horizon, c’est la prison
Pas d’élégance, sans espérance
Y’a plus d’espoir, c’est le grand soir
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
On était quatre, en bord de Sarthe
Y’avait Crayon et tes démons
Faut du courage, et un peu d’rage
Pas manquer d’air pour s’foutre en l’air
Seul dans sa tête, les jours de fêtes
Seul dans sa tombe, dans les décombres
T’as disparu, t’as changé rue
Pose ton calibre, t’es enfin libre
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
I remember yesterday, I remember you
Perdu, foutu, fichu pour fichu
Sans éclairage, t’es dans les nuages
Faut du courage, et un peu d’rage
Pas manquer d’air pour s’foutre en l’air
T’as disparu, t’as changé rue
Pose ton calibre, t’es enfin libre
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